Plusieurs études ont déjà montré par le passé que les régions les plus impactées par les cambriolages de logements en France, étaient la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,8 faits/1000 logements), l’Ile-de-France (8,9/1000) et Auvergne-Rhône-Alpes (8,7/1000).
Cela étant statistiquement établi et incontestable, il devient alors aisé de faire le lien entre ces chiffres et le palmarès des villes les plus touchées par cette délinquance, que sont Paris, Lyon et Marseille !
Les plus touchées… mais aussi les plus denses en population.
Il parait donc évident qu’il existe bien une corrélation entre le nombre d’infractions enregistrées et la densité de la population française.
En deux mots, plus vous êtes entourés et vivez dans une grande agglomération, plus il y a de cambriolages autour de vous.
A l’inverse, plus vous vous éloignez des grandes villes, moins il y en a.
En moyenne, 74% des ménages victimes déposent plainte auprès des forces de l’ordre.
Ces ménages alimentent donc directement les statistiques de manière significative, ce qui nous permet d’être encore plus précis quant à la localisation des cambriolages au sein même de ces trois mégalopoles.
Les données remontées par les services de Police et de Gendarmerie portant sur les cambriolages et tentatives de cambriolages de logements de résidences principales et secondaires, permettent de mettre en évidence, par le biais de cartes dites « de chaleur », les zones les plus impactées par le phénomène.
A Paris : c’est la rive droite de la ville intra-muros qui est la plus touchée, principalement de la Porte de Champerret, jusqu’au sud de la Place de la Nation.
En 2017 on dénombrait dans cette zone en moyenne, plus de 210 cambriolages par km2. La carte de chaleur désigne également comme secteurs à risque plusieurs communes limitrophes comme Neuilly-Sur-Seine.
Toutefois, deux secteurs semblent échapper à ces mauvais chiffres :
– Au sud-est de Paris, les quartiers allant de la gare d’Austerlitz, à la Porte de Bercy et la Cité Universitaire
– Au centre-ouest, les quartiers situés des 2 côtés de la Seine, entre les Tuileries et le Pont de l’Alma
C’est par l’existence de zones géographiques non habitées (Invalides, Tuileries, Concorde par exemple) qu’on peut expliquer la relative plus faible densité de cambriolages dans des secteurs tels que le centre-ouest de Paris,
A Lyon : c’est une zone s’étalant du centre vers l’est, qui agglomère le plus de cambriolages.
En y regardant de plus près, ce sont en réalité deux zones qui se touchent, qui concentrent l’activité la plus importante :
La première zone, des pentes de la Croix-Rousse vers la station « République-Villeurbanne »
La seconde, autour de l’axe formé par les stations « Foch », « Guillotière » et « Jean Macé ».
A cela, rajoutons les secteurs de la mairie du 9e arrondissement et la commune de Meyzieu sur la liste des zones de forte concentration.
A l’instar de la capitale, la densité des cambriolages diminue en s’éloignant du centre et dans les zones géographiques non habitées telles que le Parc de Gerland, celui de la Tête d’Or et de Miribel-Jonage.
A Marseille : c’est le centre et le sud qui cristallisent le plus de plaintes.
D’Endoume au quartier Cinq-Avenues et du troisième arrondissement à la station « Perrier ».
Mais étonnamment, à ces zones de très forte concentration de population, viennent s’ajouter les quartiers de la Pointe Rouge et de l’Estaque, pourtant moins densément occupées.
Comme dans les autres grandes villes, bien logiquement, les lieux épargnés sont les moins habités. A Marseille ce sont donc : le Parc national des Calanques et le cimetière Saint Pierre.
Conclusion
Cette analyse n’a pour but que de révéler les endroits où sont perpétrés le plus de cambriolages en France et dans les trois plus grandes villes du pays.
Si on superpose les cartes du nombre de faits enregistrés et les cartes de densité de population, la réponse est évidente : dans les zones les plus peuplées !
Pour plus de précisions sur le risque de cambriolages dans la région dans laquelle vous résidez, contactez-nous !