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Selon une étude menée auprès d’un panel de 1023 personnes représentatives de la population française, 66.7% des interrogées connaissent quelqu’un qui a été cambriolé.

Rien de très étonnant à tout ça, puisque d’après l’analyse des chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, le nombre de cambriolages a augmenté de 50% en 10 ans !

On a donc toutes les chances de connaitre un membre de sa famille, un collègue, un ami ou un voisin qui en est passé par là.

Les plus informés d’entre vous rétorqueront que les nouveaux chiffres publiés très récemment par l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales, indiquent une baisse du nombre de cambriolages en 2018 (en effet…), sauf qu’on sait déjà qu’ils sont repartis à la hausse en 2019, principalement « grâce » à ce formidable premier semestre caractérisé par des manifestations importantes dans toute la France qui ont mobilisées nos forces de l’ordre, lesquelles du coup n’étaient plus disponibles pour s’occuper de nos crimes et délits habituels…

 

CONTRADICTION

Comment expliquer alors que, toujours d’après l’étude à laquelle je faisais référence au début de cet article, 65.8% des personnes interrogées pensent que leur foyer ne risque rien !?!? (va comprendre, Charles…)

Ces personnes pensent peut-être que les auteurs ne séviront à présent plus jamais ? ou qu’ils se cantonneront toujours aux mêmes victimes ? (volontaires compatissantes et dévouées ?…)

Certes, la probabilité d’être cambriolé une nouvelle fois après un premier cambriolage est multipliée par 6, mais cette explication n’est pas suffisante pour se croire à l’abri…

 

D’autant qu’un rapport INTERSTATS de 2017 mettait en avant la proximité entre le domicile des auteurs présumés et le lieu de leurs faits de vols. Pour faire simple, cette étude montrait que, en ce qui concerne les enquêtes élucidées, les cambrioleurs de logements résidaient dans la même commune que celle de leurs exactions pour 36.2% d’entre eux ou dans une commune située à moins de 10km dans 23.9% des cas.

 

PROBLEME

Ce fait étant établi, comment rester encore insouciant, voire aveugle face au risque de cambriolage chez soi, lorsque la preuve statistique vous est apportée que le nombre de cambriolages est en augmentation et que 60% des auteurs de ce type d’infraction habitent à 2 pas et connaissent certainement parfaitement et mieux que vous l’environnement dans lequel vous avez vos petites habitudes… ?!

Il est probable en fait qu’on ne réalise vraiment l’importance et les conséquences d’un tel événement que lorsqu’on le vit personnellement.

Avant, il demeure trop flou, aléatoire et hypothétique pour représenter un danger suffisamment craint pour qu’on se donne la peine de s’y attarder.

Mais après il est trop tard. Le viol a eu lieu, les pertes sont conséquentes (jusqu’à 6500€ de dommages) et le traumatisme tenace (68% des victimes développent des symptômes d’anxiété).

 

 

REDEMPTION

On ne peut combattre qu’un ennemi qu’on a préalablement identifié

Etant à présent connu, le risque existant cerné, il convient maintenant de mesurer son propre niveau d’exposition au cambriolage, histoire de savoir si après tout, nos craintes sont vraiment fondées. En la matière, rien de plus facile. Une dizaine de facteurs caractéristiques ont un impact sur le risque d’être cambriolé. Parmi ceux-ci on trouve des facteurs :

– géographiques (on est plus exposé en Ile de France qu’en Corse ou dans un environnement dégradé que dans un quartier bien entretenu,…)

– liés au foyer (on est plus exposé en maison individuelle qu’en appartement dans un grand ensemble ou dans un grand logement qu’un petit,…)

– personnels (on est plus exposé si on est commerçant qu’inactif ou si on a 30 ans que 60,…)

Amusez-vous à remplir ce petit formulaire présent sur le site et vous saurez exactement à quoi vous en tenir : https://vestaanticipation.fr/formulaire-risque/

 

Les cambriolages se divisent en 3 étapes (sources : INSEE, ONDRP, SSMSI) et les maîtriser, c’est potentiellement pouvoir employer un antidote adapté à chacune d’elles, pour les éviter :

  • Le ciblage

C’est le passage obligé du cambrioleur classique (à moins de tomber sur un opportuniste en balade qui vient de vous voir sortir de chez vous en laissant une fenêtre ouverte). C’est à ce stade crucial que tout se joue et que les facteurs abordés ci-dessus ont leur importance, car ils ont été intégrés par les cambrioleurs. Ils déterminent leur choix de visiter votre foyer plutôt qu’un autre.

Alors, les meilleurs moyens d’éviter le ciblage, pour les appartements c’est la présence d’un gardien et pour les maisons c’est la présence d’une caméra

  • L’entrée par effraction

Si vous n’avez rien fait pour éviter le ciblage ou que les malfaiteurs ont quoiqu’il en soit visé votre logement, il va falloir, soit les empêcher complètement d’entrer en ayant renforcé les mesures de protection, soit les retarder de manière significative pour que leur temps perdu à l’extérieur soit gagné sur leur temps de fouille à l’intérieur.

C’est donc à ce moment là que tous les dispositifs non-visibles vont avoir leur rôle à jouer pour empêcher les auteurs d’entrer, avec notamment une porte blindée qui n’en avait pas l’air ou une alarme non signalée et non visible

  • Le vol lui-même

Si finalement, quel que soit le temps passé à tenter d’entrer les cambrioleurs sont arrivés à leur fin, l’objectif est qu’ils repartent avec un minimum de choses.

A cette étape importante on notera l’influence de l’alarme qui écourtera dans la plupart des cas la visite. Le reste des mesures à prendre sera d’ordre organisationnel et des habitudes, et il y a beaucoup à dire sur le sujet…

 

 

Les cambriolages sont des événements qu’il n’est malheureusement pas possible d’empêcher avec certitude. Un cambrioleur déterminé, professionnel, qui disposera du temps suffisant et du matériel indispensable pourra, quoi que vous fassiez, entrer chez vous. C’est un élément dont il faut avoir parfaitement conscience.

C’est pourquoi la maîtrise des 3 étapes dont nous venons de parler devra toujours être complétée par une évaluation des biens à protéger, un état des lieux des justificatifs de ces biens, un décryptage du contrat d’assurance habitation souscrit et une révision de son adaptation à votre cas précis.

L’ampleur prise par le phénomène des cambriolages nous amène aujourd’hui à devoir l’anticiper et le prendre en compte au quotidien, notamment avec l’aide de sociétés telles que VESTA Anticipation qui vous permettra de connaître TOUS les moyens d’éviter le ciblage de votre foyer par les cambrioleurs, TOUTES les techniques pour améliorer les protections de votre habitation, TOUS les moyens de diminuer le volume du butin des cambrioleurs, TOUS les moyens pour pouvoir justifier de vos biens et pouvoir être indemnisé du mieux possible par votre assureur.